Combien de mains ?

Regarde où nous en sommes.

Il y a 8 mois, nous nous rencontrions sur internet. Ce que je savais de toi, ce que je pensais de toi, ce que j'imaginais de nous, ça devait tenir en 1 ligne :

Elle a une putain de voix, je ferai bien quelques trucs avec elle, dans une semaine j'aurai oublié son prénom.

Aujourd'hui, ce que je sais de toi, ce que je pense de toi, ce que j'imagine de nous, ne va pas tenir sur ce blog.

Je me lève en pensant à toi, je me couche en pensant à toi. J'attends mes week-end avec une impatience que je ne connaissais pas. J'attends de vous voir, toutes les deux. J'aime tes amis, j'aime ce que tu apportes aux autres et la façon dont tu le fais, en toute humilité. J'aime que l'on soit plus intelligent que le monde, j'aime qu'on se moque des illettrés, j'aime quand l'on regarde d'en haut.

Il y a des choses que l'on ne peut s'apporter à soi même, et des choses que l'on ne peut apporter aux autres. Tu m'apportes ce qu'il me manque, et je ne feint sur rien de ce que je t'apporte. C'est un putain d'équilibre stable !

J'ai peur, souvent, de ce qu'il te manque. J'ai peur, parfois, de ce qu'un autre pourrait t'apporter, même si ce n'est que partiellement comblant. Mais je suis à la hauteur, je le sais.

Aujourd'hui, on rencontre un de nos premiers obstacles, ce qui nous a fait nous rencontrer est en veille. Chômage technique ! Cela t'angoisse, te fait culpabiliser. Au début de notre relation, tu aurais eu raison d'avoir peur. Aujourd'hui, c'est différent. Je te mentirai certainement si je te disais : "Mais ce n'est rien chérie, il y a d'autres choses de plus importantes dans la vie, notre couple n'a  pas besoin de ça". La réalité, c'est justement parce que nous savons tous deux que cela est essentiel, que nous le surpasserons, d'une manière ou d'une autre.

Je suis amoureux de toi, tu le sais. J'ai envie de nous.