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Lili ou un journal à 4 mains

2 septembre 2015

3 ans pour choisir ...

ALERTE !! SI TU TOMBES SUR CET ARTICLE AVANT LE 26 SEPTEMBRE, JE T'INTIMES DE QUITTER CETTE PAGE ET DE M'EN INFORMER ILLICO ! SI TU M'AIMES, ARRETES TA LECTURE ICI (oui, oui, le "si tu m'aimes" marche aussi à l'écrit !)

 

 

 

 

3 ans. C'est long lorqu'il s'agit d'être en prison, mais c'est infiniment court lorsqu'il s'agit de t'aimer. Je sais que tu vas apprécier la comparaison, mon amour.

3 ans, c'est le temps qu'est supposé durer l'amour, dans les films et les bouquins. Que j'aime les faire mentir.

3 ans, c'est le temps qu'il m'a fallu pour revenir ici. Et pour y lire ces derniers articles, me souvenir, parfois douloureusement d'ailleurs, de cette époque. 

3 ans, c'est ce qu'il nous a fallu pour construire tout cela, voir grandir E. à une vitesse folle, construire ta société, acheter cette maison, se faire de nouveaux amis, s'aimer encore plus. 

3 ans, durant lesquels nous avons appris à nous connaître davantage, plus en profondeur, avec plus d'intelligence et de finesse. Avant, je ne savais de toi ce que tu voulais me donner. Petit à petit, cachés dans les recoins de notre appartement, je trouvais les morceaux de ta personnalité que tu avais laissé traîner, bien volontairement d'ailleurs. Aujourd'hui, c'est à moi de fouiller, de déceler ces choses que tu ne me laisses pas voir, et que j'aime, infiniment. La chasse au trésor de ma vie.

3 ans, et des projets plein la tête, toujours, encore, sans cesse. Les choses sont simples avec toi. "Et si l'on faisait ça" " Allez !". Ton énergie m'anime et tu me donnes tellement de force, mon amour. Notre vie est un film, et nous n'en sommes qu'aux pubs ! J'adore manger des popcorns avec toi.

3 ans, et j'ai l'impression que c'était hier, que je t'ai rejoint sans un doute, sans une crainte, une évidence. La vie est douce avec vous. Je t'aime, et ces mots me paraissent fades à ne pas refléter ce que je ressens. 

3 ans, et j'écris de nouveau sur notre journal. J'ai sans doute un peu perdu ma plume, rouillée. Mais j'y prends toujours autant de plaisir. Je pense que tu n'y passes plus jamais, et qu'un beau matin, tu vas jeter un coup d'oeil. J'espère juste que ce ne sera pas avant le 26. Tu es en bas, au téléphone, j'ai couché la petite, et je t'attends. J'attends que tu reviennes à mes côtés parce que ce sont les seuls moments où je vis vraiment, où j'ai l'impression d'être quelqu'un. Je t'aime tellement, tu n'as pas idée. 

 

 

3 ans, il m'aura fallu 3 ans pour oser le faire. 3 ans pour prendre mon courage à deux mains, 3 ans pour mettre en place cette journée du 26. 3 ans pour savoir comment m'y prendre, comment viser juste. 3 ans pour choisir les bons mots, le bon moment, le bon endroit. Et pourtant, je n'avais pas chercher très loin. Il y a plus de 4 ans, avant que nous nous disions adieu, tu m'as écris cela : "Demain mon Amour, demain nous nous aimerons. Nous nous aimerons comme au premier jour. Nous nous aimerons, avant la fin...". Aujourd'hui, mon ange, je te dis que demain, nous nous aimerons car nous nous aimons comme au premier jour. Demain, mon amour, je t'aimerais tellement que tu en oubliera aujourd'hui. Demain, ma princesse, tu seras mienne, encore.
3 ans pour choisir cette bague ...

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28 septembre 2012

Ca va bien se passer

On y est, il est 00h04, ce vendredi 28 septembre où je te rejoins, définitivement. Je laisse derrière moi cet appartement, ce boulot, ces gens que je côtoies depuis 4 mois maintenant, et j'arrive.

Avais-tu imaginer que l'on en arriverait là, ce 20 mars, en me demandant 5 minutes de plus ? On peut dire que j'ai été généreux, je t'ai donné tout mon temps. J'ai parfois l'impression de ne pas vraiment vivre tout ça, d'en être spectateur. Ce qui est paradoxal car je n'ai jamais autant pris de décisions importantes et décisives que depuis que nous sommes ensemble. J'ai quitté mon ex, deux emplois, deux appartements, une certaine liberté. Mais toutes ces choses, je n'en voulais pas, finalement, ce ne sont que des morceaux d'égo, des récompenses, des façons de justifier mes études. Et puis il faut le dire aussi, une certaine ambition. Aujourd'hui, j'ai un poste important, un salaire important, je peux m'offrir tout ce dont j'ai besoin, et plus. Mais le résultat est le même, lorsque je rentre le soir, je suis seul ici, mon appartement n'a pas d'odeurs, n'a pas de couleurs, il n'y a que mon bordel, que mes traces. Alors je laisse tout ça volontiers.

Mais tout ça, tu le sais déjà, tu as déjà compris, peut-être avant moi, que ça ne comptait pas. Aujourd'hui, je suis à la fois terrorisé et enthousiaste à l'idée de venir vivre avec vous. J'imagine que tu es dans la même situation. Je suis enthousiaste parce que tu ne me manqueras plus, et je suis terrorisé pour la même raison. J'ai vraiment peur de la suite, pas que je ne sois pas confiant, loin de là, mais parce que j'ai perdu toutes mes certitudes il y plus d'un an maintenant. Lorsque j'étais avec mon ex, il était pour moi évident que je passerai ma vie avec elle, que les plans étaient tracés, j'avais le coeur engourdi. Et puis tu es arrivé et tout a basculé. Aujourd'hui, tu m'as appris le scepticisme, le doute. Les "pour toujours" et "à jamais" n'existent plus. Je sais, c'est la vie, et on l'apprend forcément un jour, mais c'est effrayant, non ?

Au final, ces doutes ont rendu ma décision plus objective, paradoxalement. Si je suis capable de m'engager alors que j'en connais les risques, c'est bien parce que j'ai confiance en la suite, non ? Je pense que tu as un sentiment similaire, ce mélange d'appréhension et d'excitation.

Tu es, à l'heure actuelle, en train de faire le deuil de ta vie de "célibataire", et je sais que c'est un peu douloureux. Mais mon amour, je vais essayer de faire en sorte que ce soit facile. La bonne chose, c'est qu'il n'est pas question de sacrifices, de concessions comme d'autres s'apprêtent à en faire. On sait que nos soirées vont très probablement ressemblaient à nos weekend actuels. On sait aussi que notre situation financière va aller en s'améliorant, et soyons honnêtes, ça aide également.  Par ce texte, je voulais te montrer que moi aussi, j'avais peur. Jusqu'alors, je me suis toujours montré le plus enthousiaste, le moins réservé sur la suite, et toi, la plus flippée. Ce sont des petits rôles que nous nous sommes donnés, consciemment ou non, mais sache, mon amour, que je suis comme toi, et que mon enthousiasme n'est pas aveugle. 

J'arrive, et je vais me faire une place. Ça va pas être évident non plus tous les jours, parce qu'aussi compatibles sommes nous, il y aura forcément des désaccords. Je me rassure en pensant que ces désaccords toucheront, très certainement, à des sujets mineurs (je préfère la peinture et toi les papiers peints, et ... heu, j'ai essayé de trouver d'autres exemples, mais aucuns ne me viennent, donc ...). Soit consciente mon ange, que tu gardes tes libertés, tes moments à toi, ton intimité. Tu as envie de passer ta soirée à geeker, fais le. Tu as envie de sortir sans moi, fais le. Tu as envie de te coucher tôt, fais le. Tu as envie de passer 3 heures au téléphone, fais le. Je ne serai jamais un frein à ta liberté, et je sais que tu ne sera un frein à la mienne.

 

Autrement dit, ca va bien se passer !

21 août 2012

Vendredi ?

C'était un vendredi, j'avais ma petite robe noire, les mains tremblantes et les cheveux mouillés.

C'était il y a deux heures, c'était il y a une éternité. 

Tu les as encore toi les frissons ?

Moi oui. Rien que d'y repenser j'ai les poils (que je n'ai pas !) qui se hérissent, ça tourne dans mon ventre, j'ai des vertiges imaginaires dopés à la phényléthylamine (j'ai triché, mais chut !) et un sourire niais sur les lèvres.

Je revois du coin de l'oeil le vert du canapé et ta ceinture bien trop dure pour mes petits doigts. 

J'aurai aimé ce soir là être plus sûre de moi, avoir eu le temps de me sécher les cheveux, nous préparer à dîner, réussir à ouvrir cette ceinture sans ton aide. Mais ça aurait été autrement, et c'était tellement parfait comme ça.

Si c'était à refaire ? Je le referai, sans hésitation aucune, et tout de suite. Là, maintenant, à 22h11. Sans rien changer et avec tout ce que nous avons traversé, tout. 

Quelques paquets de mois plus tard, j'ai déposé ce matin le papier qui va nous unir un peu plus encore. Plus officiellement, plus légalement. Et je suis super fière. Fière de pouvoir dire "nous" même - surtout ! - devant les administrations. Une petite page de plus dans notre histoire. Une petite page à 369 euros ! Une page qui fait un peu peur aussi, mais avec toi c'est bon d'avoir peur (enfin, pas trop quand même hein !)

J'aime pas quand tu es loin de moi, j'aime pas les frontières, j'aime juste quand t'es là. 

Alors magne toi de rentrer à la maison !

 

QR Code

 

 

Je n'étais pas venue ici depuis un sacré moment. En partie de ma faute, en partie de la tienne. Ca m'a manqué. 


30 juillet 2012

Réouverture

Nous sommes allés voir la suite, et elle a été merveilleuse. Tellement loin de ce que je pouvais envisager, si différente que ce que j'avais pu espérer, superbe.

Durant les 20 premières minutes de notre rendez-vous, je suis allé de désillusions en désillusions, il était évident que tu avais tourné la page, que tu ne te posais plus LA question. Tu avais décidé de revoir Philippe, tu avais préparé mes affaires, etc etc ... Je me trouvais stupide, comment avais-je pu croire une minute qu'une semaine t'aurait fait changé d'avis ? J'étais bien naïf, pire, j'avais l'impression de m'être construit des espoirs destructeurs. Moi, dans ma belle chemise neuve, dans ce joli café réservé quelques jours avant, je m'étais inventé une suite imaginaire. C'est à ce moment que mes pensées furent envahies de "à quoi bon", de "pourquoi suis-je ici". A chaque fois que j'avais essayé de te frôler, de te toucher, tu avais subtilement évité mon contact, ou l'avais ignoré. A mesure que ton verre se vidait, mes projets de "nous" s'amenuisaient. Je t'ai demandé de partir, il me semblait évident que ce que je faisais n'avait aucun sens, aucun intérêt. Tu ne voulais plus de moi, pourquoi rester à essayer de te séduire ? Nous sommes allés chez toi, et le chemin de retour m'a paru assez étrange, c'était, pour moi, la dernière fois que je montais dans ta voiture, mais cela semblait t'indifférer. Nous sommes arrivés, je t'ai suivi lentement, je me suis assis et tu m'as apporté un café. Puis des cigarettes, par dizaines. J'essayais, en vain, de placer quelques arguments, que tu contrecarrais, bien évidement. Puis cela devint surnaturel.
Tandis que je me rapprochais de toi, que je te touchais, que je te sentais, tu semblais te laisser faire, y prendre du plaisir même. J'avais envie de profiter de nos dernier instants, j'étais persuadé que j'allais quitter Caen le soir même, pour sans doute jamais y revenir.

Je passais une main dans tes cheveux, et tu me répondis ceci "Ça ne me fait plus rien, c'est bien !". Je ne sais pas si tu as cultivé volontairement l'ambiguité de cette phrase, si tu avais conscience de me tirer une rafale en plein coeur. Toujours est-il que l'effet fut immédiat, je n'avais déjà plus d'espoirs de retour, et je n'avais à présent plus ton amour.


Tu t'es alors tournée vers moi, et tu m'as proposé, contre toute attente, de manger ensemble le soir, "pour partir en bon termes". J'étais partagé, atrocement déchiré entre l'envie d'étendre artificiellement ce moment, et de limiter les dégâts et de couper court à cette torture émotionnelle. Je n'ai jamais eu tellement de volonté, j'ai donc accepté de dîner avec toi, sans trop comprendre ce qui te passait par la tête. Sans doute que tu voulais passer encore un peu de temps avec moi, mais pour quelle raison ? De l'amour résiduelle ? De la pitié ? De la folie ? Nous cherchions donc un restaurant pour passer notre dernière soirée, notre soirée d'adieu. Ce concept me semblait étrangement familier.


L'ambiance générale de cette après-midi était totalement surréaliste. Alors que mon coeur se déchirait, minute après minute (ce que je hais cette métaphore du coeur, gros organe sanguinolent peu représentatif des envolées spirituelles de l'amour), mon corps me dictait des sentiments bien différent. J'avais envie de toi comme mes poumons avaient besoin d'air (eula, je fais dans la comparaison Arlequine). Plus étrange encore, tu avais envie de moi. Nous nous caressions, envisageant l'idée que nos corps se disent adieu, eux aussi. Aussi séduisante était l'idée, cela ne semblait pas la manière la plus responsable de mettre fin à notre relation, tu en étais du moins plus persuadée que moi. Sans doute que la suite que tu attendais te permettait de tenir sur ce chemin, de t'abstenir de te laisser aller à cet appel charnel. Étant donné que je ne pouvais prévoir la suite des évènements, ma retenue était moins ... solide. Bref, après un rapide crochet dans notre ... ta chambre, où rien ne s'était passé, finalement, nous reprîmes nos esprits et rallumâmes (sans Bescherelle, s'il vous plaît !) une cigarette.

Une porte s'était entrouverte, mais je ne l'avais pas vu. J'aurais pu sentir le courant d'air si je n'avais pas été si désemparé. Je tentais, par coïncidence, une dernière embardée dans ma plaidoirie du sempiternelle "reprends moi" en évoquant le délais maximale durant lequel nous pourrions être séparés avant que je revienne. Tu me coupas alors la parole, et tes mots raisonnent encore dans ma tête, me donnas cette dernière et ultime chance. Tes conditions étaient les miennes, tu aurais pu m'imposer la lune ou la polyandrie, la circoncision ou le port du béret basque que j'aurais accepter, sans broncher, de revenir à tes côtés. Fort heureusement pour moi, tes conditions étaient tout à fait raisonnables. Ce fut sans doute le plus beau moment de ma vie, cette force, cet élan que je ressentais envers toi, cette joie, ce bonheur intense. Le reste de la journée fut une hymne au soulagement, comme si je pouvais, enfin, relâcher tous mes muscles, toutes mes craintes. Nous allâmes manger une raclette somptueuse au centre ville, je me souviendrai de tout cela pour le reste de mes jours, très certainement.

 

Aujourd'hui, nous avons un futur, des projets concrets. Je ne vois pas l'intérêt de les étaler ici, tu les connais parfaitement. J'ai, pour la première fois de ma vie, l'impression de savoir où aller, de savoir quoi faire et de n'avoir, sur l'avenir, que des craintes dérisoires. Ce blog est ouvert à nouveau, et j'espère que viendront y fleurir nombreuses de tes pensées, des miennes.

21 juin 2012

Rencard

Rendez-vous à 14h30 samedi pour la suite. 

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19 juin 2012

Demi contact

Il y a un paquet de choses que j'aimerais t'écrire, il y en a un paquet que je t'ai déjà dites. Je vais donc sans doute me répéter, non pas pour que tu comprennes mieux, mais parce que ce sont des choses qui tournent dans ma tête, sans arrêt.

Lorsque tu m'as annoncé par texto que tu me quittais, j'étais en plein repas avec mon collègue, une collègue, une supérieur et un responsable international. Dans mon assiette, il y avait un morceau de poulet cuit à l'eau, spécialité du coin parait-il. J'avais mangé l'équivalent de 2 bouchées quand mon téléphone a vibré. Je ne me rappelle pas des 5 minutes suivantes, un véritable trou noir. Je pense être passé par toutes les couleurs du spectre visible, et même au delà. Je ne me souviens pas avoir fini mon plat, et pourtant lorsque je suis sorti de table, il n'y avait plus rien dans mon assiette. Je ne me souviens pas avoir parlé, avoir acquiescé ou avoir rit à quoi que ce soit cette après-midi là. Je me suis donc levé, ne prenant même pas la peine de prétexter quoi que ce soit, et je suis sorti du restaurant. Il faisait beau, de nombreuses personnes mangeaient en terrasse. Je me suis donc éloigné un peu, par pudeur sans doute. Puis j'ai passé cet appel. Ma voix tombait en lambeaux, je n'arrivais pas à réfléchir et a aligner 3 mots dans un ordre correcte. Du moins, c'est le souvenir qu'il me reste de cette conversation. Peu après, je suis retourné m'assoir à table, personne ne me fit de remarque sur mon absence. Ils étaient en train de finir leur café, ont plaisanté en anglais, je n'ai pas rit. Mon collègue s'est levé de table, nous nous sommes dirigés au comptoir pour régler. Sans doute que la supérieur a remarqué mon teint blafard puisqu'elle m'a demandé, avec son accent polonais, si je me sentais bien. J'ai bégayé que je devais partir, une urgence "familiale". Sur le chemin du retour, entre le restaurant et l'entreprise, l'autre collègue marchait à côté de moi : "Alors, tu es très proche de cette petite, à cette âge là, elle doit se sentir proche de toi aussi". Je ne me souviens pas avoir répondu, j'ai sans doute hocher la tête pour éviter d'autres questions.

J'ai récupéré mon bagage, puis ai volé vers l'arrêt de bus, vers la station de métro, et enfin à la gare. Je me suis approché du guichet pour échanger mon billet, l'agent m'annonca alors qu'il n'y avait plus de places dans les 2 prochains trains, et que je devais attendre 2H30, je n'ai même pas eu la force de râler, alors que c'est ce qui me caractérise en temps normal. Je suis sorti avec mon billet à la main, m'allumer une cigarette. Une femme qui regardait une vitrine avec sa fille fit un pas en arrière et trébucha légèrement sur ma valise. Elle se retourna, et alors que je murmurais un "pardon" inaudible, me fit la réflexion :"Ne dites pas pardon surtout". Je me rappelle m'être retrouvé dans un état second, j'ai ressenti une colère effroyable. Après que j'eusse terminer de l'assener d'insultes en tout genre, la femme et sa fille repartirent d'où elles étaient venues en me qualifiant, à juste titre, de fou furieux.  Je me suis alors accoudé à une rembarde, les voitures me frôlaient, et j'ai fumé, comme je n'ai jamais fumé, cigarette sur cigarette tandis que toutes les 3 minutes, des badauds venaient me demander du feu, des cigarettes, l'heure ou la direction de l'office de tourisme. Après un temps qui me parut extrêmement long (20 minutes, en fait), je pris la décision de monter dans le prochain train, billet, ou pas. Je trouva une place sans difficultés, me demandant comment la SNCF avait fait son compte. Au bout de 20 minutes, le contrôleur passa, contrôla, mais ne me fit aucune réflexion. Je n'ai quasi aucun souvenirs du reste du voyage, comme si je m'étais mis en pilote automatique. Je me rappelle vaguement du RER que j'ai du prendre pour rejoindre St Lazare, et c'est tout. Si, des bourdonnements dans ma tête.

Arrivé gare de Caen, je ne sais pas ce qui m'a prit, mais j'ai eu l'impression de voir ta voiture à l'endroit habituel. Je suis sorti de la gare, ai allumé une cigarette, puis me suis dirigé vers ta prétendue voiture, un mirage sans doute. Lorsque je suis arrivé de l'autre côté du trottoir, je n'ai plus vu ta voiture. Je me suis senti bête, et toutes les questions se sont accumulées, d'un coup, pourquoi serait-elle venue me chercher ? Déjà, va-t-elle vraiment me recevoir ? Va-t-elle me gifler, me cracher au visage, m'insulter ? Il y a-t-il encore en elle un peu d'amour ? Sera-t-elle seule ce soir, veut-elle se venger, est-ce qu'elle aura laissé la porte ouverte pour que je rentre et la trouve occupée ? Sera-t-elle en train de pleurer, de crier ? 

Quand je suis arrivé devant ta porte, celle-ci était ouverte. Je crois qu'à ce moment précis, mon coeur a du sauté une ou deux pulsations, c'est très étrange cette sensation, le souffle coupé, la gorge qui s'asèche instantanément, un goût de fer sur la langue (peut-être du sang à force de mordre ma joue toute la journée), la force qui s'échappe totalement de chacune des parties de mon corps, et cette impression, comme dans les films, que l'espace s'agrandit autour de toi, que les murs s'écartent, que le sol s'ouvre sous tes pieds. 

Il n'en était rien, tu le sais mieux que moi. Les heures qui ont suivis m'ont laissé vide, d'idées, d'amour propre, de volonté, de force. J'aurai couru deux marathons que mon corps aurait eu plus de consistance. Tu paraissais tellement forte, tellement sûre de toi, sans scrupules (pourquoi en aurais-tu eu ?). Tu alternais, sans difficultés visibles, le sujet et d'autres, plus légers. Alors que je ne pouvais me détacher de la situation, tu semblais pouvoir discuter de la pluie et du beau temps avec E., comme si notre conversation n'avait pas de conséquences. Alors que ton détachement effrayant me figeait peu à peu sur mon sort, m'enfoncer doucement dans ton canapé, ma gorge se serrait de plus en plus. A tel point qu'il me fallut me lever une fois pour aller vomir. Tu étais tellement forte.

Je ne voulais pas que tu me vois sombrer, mais bien malgré moi, il y a des réactions du corps qu'on ne peut cacher, et mes sorties répétées n'ont pas été d'une grande utilité. Je sortais m'effondrer, me tordre de honte, verser toutes les larmes de mon corps. Et je rentrais, vidé pour un temps. Puis E. est partie, et je suis resté seul pour t'affronter, me confondre en excuses parce que je ne savais pas quoi faire d'autre. Comme je te l'ai dit ce soir là, seul des mots d'amour me venaient aux lèvres, maladroitement d'ailleurs, comme une envie de t'etouffer d'amour pour te faire arrêter de me haïr, te couvrir de mes sentiments pour que tu arrêtes de m'en vouloir. Mais non, je ne savais que m'excuser, te dire à quel point j'étais stupide et que je ne méritais plus rien. Si j'ai pu te paraître minable ce soir là, c'est que je l'étais. Il n'est pas dans ma nature de m'appitoyer, j'ai toujours sû rebondir, même sur mes angles. Mais pas cette fois là, je n'étais plus rien, plus que ce que tu projetais de moi.

Les larmes te sont alors montées, comme si tu étais fatiguée du reste. Ma culpabilité n'avait pas fini de croître. Lorsque l'on s'est frôlé, la première fois ce jour là, pour s'échanger le briquet, le monde s'est écroulé, à nouveau, des ruines sur des ruines, le World Trade Center le retour du grand 2. 

Par la suite, je n'ai eu cesse de chercher un contact, mais je ne voulais pas le provoquer, je voulais que cela revienne naturellement. J'ai compris, un peu tard, et dans la douleur d'un hôtel, que ce n'était pas possible. Nous nous sommes frôlés encore quelques fois ce soir là, parfois même j'ai pu sentir ta peau sur ma bouche et tes cheveux sous mes doigts. Puis je suis descendu à l'hôtel, et j'ai passé la pire nuit de mon existence.

Au matin, alors que je n'avais pas encore conscience d'où je me réveillé, de qui j'étais, de quand j'étais, ma gorge se serra de nouveau, je pense que mon corps avait repris conscience avant mon esprit. J'ai quitté la chambre vers 9h30. J'ai remonté péniblement la côte qui m'amenait chez toi. Ta voiture n'était pas là, chose attendue. Je me suis assis pendant une petite heure sur le banc en face de chez toi, jusqu'à ce que la pluie vienne. J'ai cherché un instant la voiture de G., comme si elle pouvait m'apporter un réconfort passager. Lorsque mes cheveux furent plus mouillés que mes yeux, je me réfugia sous ton porche. Un voisin m'enjamba quasiment pour accéder à la porte. Les mégots s'accumulaient sous mes pieds. Je reçu un texto de M. qui m'intima d'aller prendre un café, de retrouver mes esprits. C'est curieux, mais en un an de relation, jamais je n'avais mis les pieds dans le bistrot pourtant situé à moins d'une minute de chez toi. Je pris soin de choisir le siège orienté de manière à te voir arrivé. Il était 11H environ, et pourtant je ne pouvais arrêter de scruter la petite route qui mène chez toi, comme si par magie, ce jour là, tu avais fini plus tôt. Les gens se soucient peu des autres gens, ils sont dans leur bulle, en quelque sorte. En une heure et demi de temps, j'avais vu un vendeur se faire refouler à toutes les portes de la rue dans face, un adolescent descendre fumer une cigarette en cachette, vraisemblablement, un homme se garer avec une très grosse cylindrée puis venir commander un thé au citron, des collègues se retrouver pour aller dîner en bavant sur leur patron, ... On voit mieux tout ça, lorsqu'on est vide. Tu sais, lorsque dans les films, un homme ou une femme se retrouve fixe au milieu d'une foule immense en accéléré, on pense que le temps passe vite, mais c'est l'inverse. Sans doute l'heure et demi la plus longue de mon existence. Je n'avais pas en tête de te retrouver et de t'embrasser. Mais j'espérais une issue différente que la veille, légèrement du moins. Comme j'avais tord, encore.

Quelques double expresso plus tard, tu étais sur cette route. J'arriva devant chez toi au moment où tu te garais. Tu parlais, ton oreillette et ton iPhone rose à la main. Presque en m'ignorant, tu m'invitais à monter. La suite n'a été qu'un replay de la veille au soir, des regrets de mon côté, des rancoeurs du tien, mais une issue similaire. Comment avais-je pu être si naïf ? Comment avais-je pu envisager, ne serait-ce qu'une seconde, que la nuit t'aurait fait changé d'avis ? Passons l'épisode de la box, et le nombre incalculable de fois où j'ai voulu t'embrasser, te prendre la main. Il y a des jours où l'on ne se remet de rien, ce jour là, je ne me suis pas remis de vivre. 

C'est étrange cette façon qu'on a de disjoncter par moment, au sens pur du terme. Cette manière de changer sa manière d'être au moment où l'on devrait le plus être soit même. Hé bah non, il y a un petit circuit imprimé là haut qui dit : "Attention, situation critique, tous aux abris, abandonnez vos postes". Durant les 15 dernières années de ma vie, j'ai passé mon temps à analyser tout et n'importe quoi. "Tiens, il me reste 26 minutes de sommeil, ça fait combien de secondes ? Ah merde, j'ai trop réfléchis et ça m'a réveillé" (exemple non contractuel). " Tiens, pourquoi cette personne vient de shooter dans une canette ? Qu'est ce qu'il a bien pu lui arriver aujourd'hui, qu'est ce qu'il fait dans la vie, est-ce qu'il est heureux ?" Tiens, pourquoi elle a utilisé ce mot plutôt qu'un autre ? Qu'est ce qu'elle a voulu dire ?" etc etc ... Sauf que dans les derniers moments que j'ai vécu, j'ai été incapable d'analyser quoi que ce soit. Comme si un nombre incalculable d'informations m'arrivaient au cerveau et que j'étais incapable de les traiter correctement. Un homme censé n'aurait pas pleuré devant une femme qui déteste les hommes qui pleurent. Un homme censé n'aurait pas attendu à sa porte comme un chien pendant 2 heures. Un homme censé n'aurait pas demandé un baiser à la femme qu'il vient de décevoir au plus haut point.

Puis tu m'as déposé à la gare. J'ai regardé ta voiture s'éloigner. J'ai tourné au coin de la rue pour te voir partir, attendre une seconde au feu rouge, puis remonter la côte. Je me suis écarté et j'ai attendu de voir ta voiture passée au niveau des rails du tram. Et je suis resté là, j'ai regardé mes pieds, j'ai allumé une cigarette, m'en suis faite taxer une, puis deux. Je regardais au loin, un Scénic gris, ça ne se rate pas. Il s'est mis à pleuvoir. Des mecs chelous se sont regroupé sous le porche de l'hôtel pour se protéger de l'eau. Je suis resté un moment sous la pluie, une sorte d'ascétisme, sans doute. J'ai attendu comme cela 50 minutes. Non pas que j'avais du courage ou de l'espoir, mais plus parce que j'avais peur de bouger, de prendre ce foutu train qui m'emmenrait loin de toi. Tu n'es pas repassée par là, et tu as eu raison, je ne sais pas comment j'aurais réagis. Sans doute que je ne me serais caché pour pas que E. ne me voit, pour pas qu'elle ne me réclame.

J'ai pris ce train. J'ai gardé mes lunettes de soleil pendant tout le trajet. J'ai reçu un appel de ma mère, je ne voulais pas lui en parler comme si le faire serait signer en bas du contrat " Lu et approuvé, je renonce à elle". Et pourtant, je n'ai pas pu me retenir. Ma voisine de siège n'a pas du bien comprendre ce qui se passait, probablement qu'elle aura cru à la mort de quelqu'un ou à une maladie incurable tellement j'avais l'impression de perdre une partie de moi. Ma mère m'a consolé comme elle a pu, comme une mère console un gosse qui pleure. Tu vois, en somme, je manque de maturité parfois. 

Arrivé à St Lazare, j'ai marché à côté de ces gens, j'ai vu ces couples qui se reformaient et se déformaient. J'ai énormément pensé à "Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part". Comme si tu avais égrainé dans ma mémoire des indices pour le futur, des petites aiguilles maléfiques prêtes à surgir au pire moment. M. est arrivé. Il est sorti de la voiture et m'a pris dans ses bras, et nous sommes parti. La suite n'est qu'un mélange de faux sourires, de faux rires. Déjà parce que les plaisanteries en arabe me touchent rarement, mais aussi parce que je n'avais pas le coeur à ça, je n'avais le coeur à rien, en fait. J'ai mangé, pour la première fois depuis 48h, j'en avais besoin.

Depuis ce temps, nous nous sommes eu au téléphone quelques fois. Ce lien que nous avons tout deux refusé de briser, par peur de se perdre. Que tu le veuilles ou non, que tu en sois consciente ou non, tu n'as jamais voulu me voir partir. Mais ce foutu conflit entre "la tête, le coeur et les couilles" fait des ravages (même si techniquement, l'influence des couilles est moindre chez toi). Les affres de l'intelligence, en fait. Un couple de con n'a pas ces soucis, heureux sont les simple d'esprit, n'est-ce pas ? Je crois que j'aimerais bien être con, une fois, juste pour voir. Mais on me dit dans l'oreillette que je l'ai déjà été, une fois de trop.

Je viens de raccrocher le téléphone, et tu m'as dit au revoir. Tu m'as dit que tu voulais prendre de la distance. Pour ma part, je trouve que Lille/Caen, c'est déjà pas mal. Mais il faut croire que tu avais une autre distance en tête. Nous nous reverrons vendredi. Et je ne sais pas ce qui va arrivé. J'aimerais voir les proba, estimer mes chances, mais c'est impossible. Si ta tête l'emporte sur ton coeur, si tes couilles sont en vacances ... Je suis effrayé à l'idée de briser ce pont, et si tu dérives, si tu prends le large ? Et si tu te rends compte que de loin, la côte est fade ? Dans quatre jours, nous verrons ce qui adviendra. Bien malin est celui ou celle qui pourra prédire la suite. Je t'ai parlé de Schrodinger il y a quelques jours, et de son chat. Tant qu'il n'est pas sorti de la boîte, il n'est ni vivant, ni mort, il est les deux à la fois. Je crois que nous devons sortir notre histoire de la boite, et ces 4 jours sont la clé (je t'avais dit que j'étais bon en métaphore).

Ce texte n'a, en réalité, pas grand intérêt. Il ne te fera pas changer d'avis, ne me fera pas changer d'avis. Un exutoire ? Sans doute.

La rigueur m'empêche d'user des "mon amour", "ma chérie", des "ma puce" et des "ma chatte". Mais comme tu le sais, la rigueur n'a jamais été mon fort. Alors tu me manques mon amour, tu me manques comme jamais rien ni personne ne m'a manqué. 

Le voici, mon demi contact. Ne m'oublis pas, s'il te plait.

 

14 juin 2012

Plus rien à ajouter.

T'as oublié un truc sur ta super liste : 

- se séparer parce que tu es un gros con qui n'est pas capable de calmer sa queue et/ou d'avoir les couilles d'être honnête.

 

 

Va juste te faire foutre.

 

Fin de ce blog.

11 juin 2012

Nouveau départ

Un nouveau départ ! C'est comme cela qu'ils disent dans les films, comme si l'on s'était arrêté entre temps, tsss, pas du tout !

Bref, on reprend les mêmes ingrédients qu'avant : distance + travail - argent = situation actuelle. Alors effectivement, les facteurs varient, surtout le facteur argent qui devrait être asymptotique dans le temps, et la distance qui s'est considérablement réduite.

Toujours est-il que le coktail qui a marché il y a un an devrait être encore plus péchu cette fois. Il y a des côtés négatifs flagrant, ai-je besoin de les lister ? Aller : je te vois beaucoup moins souvent, je ne vois E. que tous les 15 jours, je m'endors et me réveille seul, je m'embète le soir. Mais il y a aussi de bons côtés, n'est-ce pas ? (bon, il a fallu que je cherche un peu, je ne te le cache pas) : on va avoir de l'argent, on cumule notre manque pendant 5 jours, je ne fous plus de bordel chez toi, je fous du bordel chez moi (j'ai pas trouvé beaucoup plus d'avantages, mais j'suis déjà bien optimiste je trouve).

Combien de temps allons-nous tenir comme ça, je ne saurai le dire, j'espère que ça fonctionnera encore un petit bout de temps. J'ai en tout cas toujours autant hâte de rentrer le weekend, et ça, c'est un putain de bon signe hein ?

 

Donc, pour fêter tout ça, j'ai décidé de faire une liste de toutes les choses que j'ai envie de faire avec toi dans un futur proche (dans un ordre aléatoire) :

- partir en vacances avec vous dans un endroit dépaysant

- retourner à l'Orphéa, à Cris et chuchottements

- faire une bonne séance de domination, dans les règles de l'art

- manger une raclette à l'âge de pierre

- faire l'amour au téléphone

- retourner au spa : jaccuzi, massage avec toi

- aller diner dans un restaurant étoilé avec toi, sur notre 31

- inviter une femme à te faire l'amour

- faire un roadtrip totalement improvisé

- te couvrir de cadeaux

- nous moquer des cons !!!

 

Quand on aura fait tout ça, je ferai une nouvelle liste. En attendant, je pense à toi.

Je t'aime (rah putain c'que c'est ringard de finir avec ça ! Faut que je contrebalance) petite salope

20 mars 2012

On y est

Ça fait bizarre d'en arriver là, un bouleversement dans nos deux (trois ?) vies, comme un tableau qu'on a accroché au mur il y un an et qu'on redécouvre tous les jours. Tu le vois, le tableau ?

D'une embardée sauvage, nous sommes allé vers de l'amour, et de l'amour vers ce qu'on est aujourd'hui, un petit morceau de famille. Oui, je fais dans l'anadiplose (et oui, je t'offre un dictionnaire à ton prochain anniversaire). Mais ce qui change dans tout ça, c'est qu'à chaque étape, on ne tire pas une croix sur la précédente, on la garde, on a les poches pleines et encore de la place pour quelques temps, non ?

En à peine 12 mois, où en sommes nous ? Pour toi, je vais dresser un petit récapitulatif bien stressant qui va te prouver que finalement, une pipe, parfois, ça mène à de sacrés engagements :

- j'aime ta fille, et je crois qu'elle m'aime aussi

- je connais toute ta famille, tu connais toute la mienne

- tes amis sont maintenant les miens, l'inverse ne fonctionne pas trop, géographie oblige, mais on y viendra

- je te dois de l'argent !!!

- tu m'aides à choisir mes fringues, je t'aide à choisir ton prochun sextoy

- tu avales (un peu ), tu te fais lécher (beaucoup), tu es bi (!!!), et tu t'endors après l'amour (ça en fait du changement tout ça)

- tu m'aides à gérer mon argent, et je t'aide à réparer ton ordinateur parce que tu es une sacré bourrine

- tu connais mes goûts culinaires, et tu les ravis

- je connais tes goûts de sac à main/diamants/hôtel de luxe, et je les ravis en partie (hum, ma banquière te déteste déjà)

- tous les controleurs de la SNCF me connaissent 

- tu portes mon collier, et je ne parle pas du Swarosky !

- je monte tes meubles, puis toi

- je t'ai souillé mon amour, et de tout mon coeur

- tu vas prêter ta cuisine à ma mère

- tu penses à des choses inenvisageables, tu ne prévois rien parce que cela te semble absolument extravagant, mais tu doutes, parfois

 

Toutes ces choses, je les aime. Si un badot venait à lire ces quelques billets, il en viendrait, sans nulle doute, à se poser une question. C'est quoi cette putain de recette qui marche ? Parce qu'au final, j'ai beau chercher, je ne vois rien qui nous sépare, ni sacrifice, ni concession, ni nuance. On le porte sur nous, si tant est que le bonheur existe, il nous appartient pour le moment. Le bail touche à expiration aujourd'hui, et j'ai bien l'intention de le renouveller pour quelque temps (de toute manière, j'ai pas l'intention de rendre les lieux en l'état).

 

Alors si le coeur t'en dis, que la plume te démange, viens le signer avec moi, ce bail, renouvelle pour un an (tu risques pas grand chose, y a la loi Chatel).

Finalement, il est vraiment pas mal, ce tableau.

 

 

 

PS : j'imaginais pas de tels changements, alors pour 2012, voici le prochain :

http://www.youtube.com/watch?v=FeC-utpQnj0

 

 

Nannnnn, j'déconne

30 janvier 2012

Je m'en fous...

Je devrais dormir au lieu de t'écouter d'une oreille, mais je m'en fous, je t'aime.

Je devrais arrêter d'être jalouse et douter, mais je m'en fous, je t'aime.

J'aurai pas du relire ce blog depuis son début, mais je m'en fous, je t'aime.

Je ne devrais pas sourire comme une abrutie de voir comment nous évoluons, ensemble. Mais je m'en fous, je t'aime.

Je ne devrais pas compter les heures et me sentir en manque chaque minute de plus, mais je m'en fous je t'aime.

On ne devrait pas parler de certaines choses un peu trop prématurées, ni se répéter à tout va à quel point on s'aime, mais juste savourer ces jours qui passent. On ne devrait pas étouffer l'un sans l'autre mais au contraire profiter de nos petits moments à nous.

On ne devrait pas se fixer de règle, de temps, de trucs et de bidules, mais jute Vivre.

On ne devrait pas être si loin, si longtemps. 

 

 

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 Mais on est fous, on s'aime ! 

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Lili ou un journal à 4 mains
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